Une nouvelle étude du Brigham and Women’s Hospital révèle une corrélation significative entre les protéines virales persistantes dans le sang et les symptômes de longue durée du COVID, ce qui étaye la possibilité de traiter ces pathologies avec des antiviraux.
Méthodes de détection avancées et résultats d’études :L’étude a analysé 1 569 échantillons de sang prélevés sur 706 personnes, dont 392 participants de l’initiative RECOVER (Researching COVID to Enhance Recovery) soutenue par les National Institutes of Health, qui avaient déjà été testés positifs pour une infection au COVID.
L’équipe de recherche a pu détecter la protéine de pointe et d’autres composants du virus SARS-CoV-2 à l’aide de Simoa, un test ultra-sensible pour détecter des molécules individuelles.
Précisément, 43 % des personnes présentant des symptômes de COVID long affectant trois systèmes majeurs de l’organisme, notamment les systèmes cardiopulmonaire, musculo-squelettique et neurologique, ont été testées positives aux protéines virales dans les 1 à 14 mois suivant leur test COVID positif.
Causes multiples du Covid Long
L’une des questions soulevées par l’étude est de savoir pourquoi plus de la moitié des patients présentant des symptômes étendus de COVID longue durée ont été testés négatifs aux protéines virales persistantes.
« Cette découverte suggère qu’il existe probablement plus d’une cause à la COVID longue », a déclaré David Walt, professeur de pathologie au Brigham and Women’s Hospital et chercheur principal de l’étude.
« Par exemple, une autre cause possible des symptômes de la COVID longue pourrait être que le virus endommage le système immunitaire, provoquant un dysfonctionnement immunitaire persistant après l’élimination du virus. »
Recherches en cours et orientations futures
Pour mieux comprendre si une infection en cours est à l’origine des symptômes prolongés de la COVID chez certaines personnes, Swank, Walt et d’autres chercheurs mènent actuellement des études de suivi.
Le test sanguin SARS-CoV-2 développé par les chercheurs de Brigham and Women’s est également utilisé actuellement dans une étude nationale, appelée RECOVER-VITAL, qui vise à déterminer si un médicament antiviral aide les patients à se remettre d’une longue COVID. L’essai RECOVER-VITAL analysera le sang des patients avant et après le traitement avec un antiviral pour voir si le traitement élimine les protéines virales persistantes dans le sang.
Article : https://scitechdaily.com/unmasking-long-covid…/…
Publié le 9 octobre 2024
Par l’ hôpital Brigham and Women’s
Crédit : SciTechDaily.com
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